Les Kazakh sont un peuple turco-mongole d'Asie centrale, à 70% musulmans sunnites de rite hanafite. On estime leur nombre à environ 15 millions, dont les deux tiers situés au Kazakhstan. Les 5 autres millions se situent aux pays frontaliers au Kazakhstan ( Russie, Chine, Ouzbékistan, etc ... ).
Les Kazakh ont longtemps étaient un peuple nomade, chasseur et éleveur, ne connaissant pas les frontières, comme l'ont été les mongoles et autres peuples d'Asie centrale. Des centaines de milliers d'entre eux ont dû immigrer vers la Chine et d'autres pays pour fuir les massacres de la Russie impériale durant la Première Guerre Mondiale ( car refusant d'assurer l'intendance des lignes arrières ) et de l'Allemagne durant la Seconde Guerre Mondiale ( sédentarisés et exploités par les Nazi ).
A l'origine, ils se sont basés sur un système clanique, séparés en trois grandes tribus :
- la Grande Juz, vivant au sud du Kazakhstan
- la Juz Moyenne, au nord
- la Petite Juz vivait à l'ouest, au bord de la Mer Caspienne
Et les clans sont toujours existant aujourd'hui.
Le Kazakhstan, avant de devenir indépendante en 1991, a été un territoire de la Russie, des Tsar jusqu'à la chute de l'URSS. Depuis, c'est une république, mais qui est loin d'être très démocratique, malgré les élections ( Noursoultan Nazarbaïev est président depuis 1991 ).
Même si la langue Kazakh est la langue d'Etat, le russe y est très présent dans le pays, jusqu'à être la langue officielle du pays ( ce qui est bien dommage ).
Aujourd'hui, le pays possède une grande importance économiquement dans la région ( sixième exportateur de pétrole, premier producteur d'uranium, grand stock de fer, de charbon, de chrome ... en plus du blé et du bétail ). Avec ce type d'économie, le Kazakhstan et le premier pays de l'ex-URSS à avoir remboursé sa dette, mais toujours considéré comme un "pays du sud".
Bref, un subtil mélange entre une histoire de nomades-éleveurs des steppes, une culture turco-mongole, une économie florissante, un beau paysage et un régime autoritaire. De quoi attirer certains curieux ( mis-à-part le côté autoritaire du gouvernement ).