"Les Boloss". Déjà, le titre du film est bien loin d'être aguicheur, et révèle le niveau du film. Pas de surprises, donc, sauf quand vos amis qui vous convient au cinéma vous disent à la dernière minute qu'ils ont changé d'avis pour le choix du film.

Et là, dès les premières images, j'ai pleuré. Je voulais changer de salle, taper du pied pour qu'on me rembourse mes euros tant exceptionnels en cette période de crise. Un navet digne de ce nom, retraçant l'histoire vue et revue d'adolescents pré-pubères se payant des vacances à Malte dans un seul et unique but... pas visiter les monuments ou admirer les paysages, ô non... vous l'aurez deviné... "se taper de la meuf" et "choper des chattes". Voilà comment se résume le scénario. Un jeu amusant si vous aussi êtes prisonniers dans la salle de cinéma : compter le nombre de répliques n'incluant pas au moins une grossièreté.

Les Boloss sont donc à éviter si vous avez mangé trop de films dénué d'intellect du genre et si votre niveau d'humour a considérablement augmenté depuis le collège.