Quatrième de couverture :

Comment concilier la paix mondiale, le chauvinisme des peuples, le contrôle de la démographie, la lutte contre la délinquance et l'amour du sport ? C'est simple... Tous les deux ans sera déclarée, entre le camp blanc et le camp rouge, la guerre olympique. Des champions dopés, surentraînés, s'affronteront au cours d'épreuves mortelles où tous les coups sont permis. Pénalités des vaincus ? Dix millions de morts dans leur camp, choisis parmi les délinquants, les subversifs, les déviants dont le cerveau est piégé à l'aide d'une mini-bombe réglée pour exploser dès la proclamation du résultat. Quelle belle invention ! Pourquoi n'y a-t-on pas pensé plus tôt ?

Avis :

Un roman qui pourrait se rapprocher du sujet de la Guerre Froide : un camp socialo-communiste et un camp libéral qui, pour éviter les guerres tout en résolvant leurs problèmes de surpopulation, organisent tous les 2 ans de très violents jeux olympiques. Le tout marqué par un quotas de morts parmi les condamnés du camp vaincu à l'issu du grand parcours, baissant en même temps la délinquance.
Il ressort de ce livre des axes variés, parmi lesquels l'immense fibre patriotique que déchaîne le sport, les enjeux politiques qui le sous-tendent, l'engouement des foules, l'usage de dopants pour parvenir à toute fin.
On suit plusieurs personnages, dont des condamnés, entraîneur, et Pietro, participant, vu comme une véritable machine à vaincre, dopés à mort, prêt à tout pour gagner, et vide de toute pensée personnelle.
L'ensemble se lit très bien, avec un style agréable, des pages qu'on ne voit pas passer, de l'action, et du fond. A découvrir