Qu'est ce que c'est que ça ??

L'écriture automatique a été utilisée par les surréalistes comme un mode de création littéraire, permettant de s'émanciper de l'étroitesse de la pensée régie par la raison. Ce point est caractéristique du mouvement surréaliste. C'est au terme d'une quête sur la nature de l'inspiration poétique qu'André Breton formalisa cette technique appliquée à la création littéraire. Elle consiste à écrire le plus rapidement possible, sans contrôle de la raison, sans préoccupations esthétique ou morale, voire sans aucun souci de cohérence grammaticale ou de respect du vocabulaire. L'état nécessaire à la bonne réalisation est un état de lâcher-prise, entre le sommeil et le réveil (proche d'un état hypnotique). L'invention du "cadavre exquis" par les surréalistes s'inscrit dans la même lignée d'une création littéraire libérée des entraves de la raison. Le premier ouvrage écrit avec cette méthode a été Les Champs magnétiques d'André Breton et Philippe Soupault, publié en 1919. Il fut le point de départ du mouvement surréaliste. L'écriture automatique occupa une place fondamentale dans le surréalisme, mais il ne s'y réduit pas. Faisant le bilan des activités surréalistes en 1933, Breton regrettait que cette découverte n'ait pas été mieux exploitée en ces termes : « l'histoire de l'écriture automatique dans le surréalisme est celle d'une infortune continue ». L'écriture automatique trouve un équivalent graphique dans la technique dite du frottage, inventée par Max Ernst en 1925 : elle consiste à laisser courir une mine de crayon à papier sur une feuille posée sur une surface quelconque (parquet ou autre texture), ce qui fait apparaître des figures plus ou moins imaginaires.

Source : wikipédia.


En gros tu réfléchit pas et tu écris, même si ça n'a pas de sens.


Quelque uns de mes exemples :

[L'acide sulfurique grille dans mon estomac ce qu'il me reste de tripe, et j'abandonne au monde ma volonté d'être moi même. Mange-moi ça tu verras, ça ira, tu verras... ]

~

[Tu m'appartiens. La viande chaude de ton corps me contente d'un désir piquant, je fond. Ta viande me donne faim d'amour. Je suis repu. La gourmandise me fait mal, je t'appartiens. Bouffe mon coeur comme tu boufferais la ripaille, mange à ta faim que tu devienne un homme, je n'en ai plus besoin. ]

~

[Belle de nuit, tu es les chaînes. Celles qui emprisonnent ma tête. Elles me tiennent enfermé, et je vomirais ma rage, elle se déversera sur tes larmes. Je ne te laisserais pas vivre car tu m'as laissé mourir. ]

~

[J'ai pensé faire le bien en devenant tyran, il ne m'a pas dit qu'il avait mal, mon peuple. Sans lui je n'ai pas lieu d'être. Où suis-je ? ]

~

[Je ne veux pas que tu t'en ailles, je veux que tu te sacrifie pour moi. Reste, et tu verras ce dont je suis capable. Il est trop difficile de tout recommencer à zéro. Où en étions-nous ? Viens, donne moi ton âme et tu comprendras ce que je peux t'offrir. Tu ne m'échapperas pas, ce n'est pas ce que je veux. aurais-tu peur ? ]

~

[Tu es vide, je te remplis. Bientôt c'est moi qui serais vide, seras-tu là ? ]

~

[Je me suis planté, j'ai cru voir le mal mais j'étais devant un ange, je l'ai tué. J'ai mis son corps parfait sous clé, je l'ai chéris. J'aurais dû mieux regarder, maintenant dieu m'en veut. Si je te prie assez, peut-être que tu me pardonneras... ]

~

[Une fleur minuscule dans les pavés, à coté, un lampadaire, la route, la circulation. Une vision de la vie, fébrile, au milieu d'instruments de la mort... Et elle brille, écarlate ! ]

~

[Ma vie m'as demandé de lui faire confiance, elle ne m'aimait plus. Je lui ais dis que je l'aimais, mais elle m'a dit qu'elle me quitterait si je ne croyais pas en elle. Je ne veux pas mourir. ]

~

[La mort est un cheval au galop, courrez plus vite où elle vous rattrapera. ]

~

[Une ombre s'enfuit, viens à moi. Je ne te veux pas de mal, je veux juste te voler. Tu me suivras partout où j'irais, tu prendras la forme qu'il faudra, je pourrais me réfugier prêt de toi. Viens à moi, j'ai besoin de tes ténèbres pour me protéger. ]

~

[Elle veut l'amour et la haine. Elle veut que tout cela continue. Rien ne doit jamais s'arrêter, pour que la vie s'élève plus haut. Pour que les sentiments brûlent plus fort. Pour que la passion les consument. Elle est prête à tout pour lui. ]

~

[Une cerise fraîchement cueillit en haut de la pièce monté, du vin pourpre dans une coupe d'or et une musique douce qui se balade à ses oreilles. Un rien qui fait tout, et voilà un sourire qui se dessine sur ses lèvres gracieuses. ]

~

[Loin des yeux, loin du coeur... et elle à peur. Une photo, un souvenir... Une fleur qui s'ouvre. Un sourire, puis deux, un élan du coeur et puis l'éternité ! Un jour, nous nous reverrons, et tu verras ce que tu as vus la première fois : un ange. ]


Euh... voilà quoi... peut-être qu'un psy comprendrait.
A vous ! Lachez vous !

J'ai mangé de poulet et du vin de marin à la caoutchouc... tout out out paladin gras steak pro...

STEAK è_é

J'aime bien ce que tu écris !
Je ne connaissais pas l'écriture automatique mais... en fait, je crois bien que je n'écris que comme ça.

Ouaiiiiiis amii !!!! Je te n'aimeuh toi. Eh eh eh ... I'mhappy.

-Le téléphone vibre et je ne veux pas le voir. J'attend une manifestation. Mais pas mon téléphone. Je veux quelque chose. Je ne sais pasq uoi, j'ai pourtant envie de rien. C'est le néant.

Il y a quelqu'un à la porte, faut que je ferme à clef. Il ne me sortira pas de là. J'aime bien mon cocon sans fond. Il est douillet, il me renvoie mon image. Il est comme moi mon cocon : sombre, vide et angoissant. Fais demi-tour sauveur. Il n'y a que ta propre perte derrière cette porte. Et pourtant, j'ai envie de jeter la clef. Oui, comme cela il va pouvoir ouvrir cette porte et je vais pouvoir l'engloutir mon joli sauveur.

Je suis un monstre, un vrai monstre cauchemardesque qui auras ta perte. Ne te fies donc pas à mon visage innocent si tu veux ne pas souffrir. Parce que je ne suis bonne qu'à cela : faire régner la souffrance.

Je suis la reine des enfers, cachée dans le monde des vivant. Je suis le dévoreur d'innocence et de bonheur. Mais tu sais, je ne suis qu'un petit monstre effrayé dans sa tannière de nuit. Je suis psychotique. Je veux et ne veux pas. Je suis et je ne suis pas. Alors quand tu ouvriras cette porte, j'espère pour toi que ça sera le petit monstre effrayé que le rayon de lune éclairera, sinon, oh si ce n'est pas le cas, je ne peux que te dire adieu mon ami. Cet autre moi te détruiras, comme il a détruis toutes les personnes reposants sans vie au fond de mon cocon.-

Mouais, il y a une logique malgré que le texte soit plutôt long mais fait de différents paragraphes. Cependant, les tournures de phrases ne sont pas très française. Cela me donne vraiment envie de les réecrire ><
Néanmoins, je n'avais jamais essayé cet exercice et je le trouve intéressant. Quoique pas très conseillé aux personnes rencontrant quelques difficultés d'ordre psycho car là, cela peut devenir plutôt effrayant.
Par contre, tu es obligé finalement d'écrire sur ce que tu ressens actuellement.

Euh je peux pas..
Pour écrire j'ai besoin d'y réfléchir donc c'est impossible pour moi d'écrire des phrases sans aucun sens (sauf si jsuis fatigué mais ça compte pas)

Il y a quelqu'un qui frappe à la porte... Mais en fait, il n'y a personne derrière. Pourtant en la refermant, j'entends comme un "scritch scritch", comme si quelqu'un était en train d'y écrire des notes... Je me précipitais pour rouvrir la porte, et là, toujours personne, mais il y avait un poster accroché annonçant des réductions sur le fromage de chèvre dans la supérette du coin... Sans me demander pourquoi, je retournais sur mes pas en me grattant la tête et mangeant mes macaronis en continuant mes mots croisés sur Internet.

(Hey, c'est marrant comme exercice !)

Besoin de repos, cela fait des heures que je marche sans m'arrêter, mais je dois continuer, pour mon bien, pour son bien, je ne pouvais pas rester à ses côtés, ça aurait été trop dur. Je n'ai pas regardé un seul instant en arrière, malgré le bruit de ses sanglots qui parvenaient à mes oreilles. Je ne regrette rien cependant.


C'est assez marrant, parce que j'ai l'habitude d'écrire au passé et là du coup les actions me sont venues au présent... Étrange...

Keupiiiiin meitsme *-*

J'aime beaucoup ce que vous écrivez, c'est assez surprenant

Ahahaha débrancher le cerveau ça fais du bien non?? Moi je dis c'est pas de pot, ce long repos, c'était trop tôt... euh... Enfin ça montre le fond de vous, de vos tourment peut-être... Mouahhahahahaha!!!

Contente moi, moi pas seule nuirk....

Kouuupinnnn Freddy !!!

-Le chemin s'éclaire petit à petit, la lune dévoile à chaque pas une parcelle de terre, un peu plus avenante, un peu moins horrifique. Si on ne retourne pas la tête, l'illusion est parfaite. Si on tourne la tête, l'angoisse ressurgit. Il faut avancer, se laisser guider par la lune timide mais réconfortante. Baisser les bras est une expression étrange. Elle donne envie, mais rebute en même temps. Se laisser aller semble tentant, parfois même reposant. Il faut que je baisse les bras et me laisse porter par ceux des autres. Ils ont l'air solides, doux et réconfortants. Ils ont l'air bien mieux que les miens en tout cas. Peut-être devrais-je songer à le leur prendre. Si possible tatoués. C'est tellement beau les bras à la peau artistique. Il faut que je trouve une âme consentante pour devenir une partie de moi-même. Je le lui rendrais bien et j'irais même l'honnorer. Pas de sales tâches pour ces jolies bras ancrés et marqués. C'est comme le bétail mais en beaucoup plus profond. J'ai envie d'avoir ma marque moi aussi. Mon numéro qui me distinguera de cette masse étouffante. Faut que j'ai un joli numéro qui ne rime avec aucun autre. Ou peut-être avec un seul : le fameux bon. Celui qui a les beaux bras tatoués qui sont doux au toucher, réconfortants au coeur et beau à l'oeil. Peut-être devrais-je passer une annonce ? Nan, cela semble tellement idiot. Je vais attendre et garder mes bras frêles et blanc. Pour le moment, je devrais encore être capable de m'en sortir par moi-même et puis, ils ne sont pas encore usés. je peux encore escalader ce mur glissant. je peux essayer et tomber encore un certains nombre de fois. En bas, y a deux voix qui m'encouragent. Faudra que je les aide ensuite en leur lançant une corde. Ne pas oublier. La corde, c'est important. -

Deuxième essaie. Mon moral s'est amélioré depuis hier, cela se voit, hein ?
Mais le rendu est moins bon que le premier essaie je trouve. Je passe du coq à l'âne même s'il y a quand même un fil (bizarre certes mais présent) entre le début et la fin.

Je laisse volontairement les fautes afin que vous me jetiez des tomates (oui, je suis masochiste et alors ? :content: ) : je suis une ancienne L et lorsque j'écris automatiquement, je fais pleiiiiins de fautes ! (malheureusement, je n'ai pas besoin de cet exercice pour en faire T.T) Et en plus, je fais des textes pas terrible et bizarre (j'ai un automatisme de pensée en écriture nul à chier, c'est déprimant).

Oui mais c'est ça qui est bien, c'est que ça n'a pas vraiment de sens... mais on suit quand même le fil de ta pensé. Moi je le trouve super bien ton texte o_O (euh j'ai vu aucune fautes moi.... Lâche cette tomates !! )