Durant les années 1980, des associations historico-culturelles font "revivre" les traditions cosaques pour certains évènements, à l'image des reconstitutions historiques que l'on connait avec les guerres napoléonienne et autres. L'URSS allait même à soutenir ces groupes, malgré que Staline est massacré les derniers cosaques.

Mais aux dernières heures de l'Union Soviétique, ces groupes deviennent de plus en plus politisés, et même très nationalistes. Ces groupes, nostalgiques de l'ère tsariste et de la culture cosaque, sont composé principalement de conservateurs et de nationalistes.



Vladimir Poutine, alors président de la Russie, comprenant qu'il peut profiter de cela, favorise le renouveau de la cosaquerie. Il aide financièrement les régions historiquement liés aux cosaques, créait des lois pour transformer les groupes de cosaques en milice (voir en armée) pour aider la police et l'armée (garde-frontière, contrôle d'identité, etc ...). Poutine utilise même des escadrons de cosaques comme gardes du corps.



Malheureusement, les "néo-cosaques" sont loin d'être de véritables descendants des anciens cosaques, et sont plus des jeunes xénophobes, très nostalgique des ces communautés d'hommes disciplinés et combatifs, résistant à l'envahisseur. L'antisémitisme a même atteins ces personnes (sachant que les cosaques étaient eux-même antisémites).

En Ukraine, la cosaquerie renait aussi de ses cendres, dû à l'histoire des Zaporogues, principale communauté cosaque ukrainienne, toujours dans une pensé nationaliste.



Bref, Poutine favorise l'amélioration de l'ultra-conservatisme et du chauvinisme, et même de la xénophobie pour renforcer la Russie et son pouvoir. Ses aides ont permis aussi d'ouvrir des écoles cosaques pour les 7 à 17 ans, avec des cours sur la moralité religieuse, la discipline, la nostalgie tsariste et le patriotisme.

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Ces évènements rappels étrangement le néo-nazisme en Occident (surtout en Europe avec les skinheads racistes et Aube Doré en Grèce), le Ku Klux Klan aux États-Unis, la national-bolchevisme en Europe de l'Est (mélange de nazisme et de stalinisme), et le nationalisme japonais (des anti-coréens, nostalgiques du Japon Impérial des années 30 et 40).

Et oui, c'est la crise ...  

A qui le tour ? Les xénophobes scandinaves avec l'ère viking ? Ca a sûrement déjà débuté ...