Aujourd'hui c'est la rentrée, j'appréhende déjà !
Je sens que cette année va être pire que la précédente, bien pire oui, plus j'avance plus il y a de travail ! Aurais-je des amis ? J'en sais rien, c'est inquiétant. Pourquoi mes mains sont-elles aussi moites ? Je n'ai pas peur pourtant, enfin je ne crois pas... Peut-être un peu finalement.
Voilà le portail. Eh ben y'a beaucoup de monde qui s'agglutine ici ! Ah cette odeur ! La cigarette, quel horreur, ça me fait tousser, haleter, cracher, suffoquer, ça me tue quoi ! Faut que je passe en vitesse à l'intérieur.
Enfin, je peux respirer ! Je ne croyais pas un jour être aussi pressé d'entrer dans un lycée.
Il y a pleins de groupes d'amis, moi je ne connaît personne, je vois tous ces gens partout, ils se ressemblent tous, ça me donne le vertige. Je suis perdu, où dois-je aller ?
Ah, le tableau de répartition des classes est là ! Voyons, où suis-je tombé ?
Me voilà, salle C 312, troisième étage. C'est bientôt l'heure, autant y aller tout de suite.
Des marches, des marches, des marches, trop de marches !! J'en ai déjà marre ! Et mince, le couloir part dans deux sens ! De quel côté est la salle ? Bon au hasard, à droite !
Raté ! C'était à gauche ! La rentrée commence mal.
Salle C 312, la toute dernière, bien au fond. Il y a quelqu'un devant, une fille avec un livre, assise par terre, personne ne la voit. Un peu comme moi...

Aujourd'hui c'est la rentrée, j'appréhende déjà !
Je sens que cette année va être pire que la précédente, bien pire oui, plus j'avance plus il y a de travail ! Aurais-je des amis ? J'en sais rien, c'est inquiétant. Pourquoi mes mains sont-elles aussi moites ? Je n'ai pas peur pourtant, enfin je ne crois pas... Peut-être un peu finalement.
Voilà le portail. Eh ben y'a beaucoup de monde qui s'agglutine ici ! Ah cette odeur ! La cigarette, quel horreur, ça me fait tousser, haleter, cracher, suffoquer, ça me tue quoi ! Faut que je passe en vitesse à l'intérieur.
Enfin, je peux respirer ! Je ne croyais pas un jour être aussi pressé d'entrer dans un lycée.
Il y a pleins de groupes d'amis, moi je ne connaît personne, je vois tous ces gens partout, ils se ressemblent tous, ça me donne le vertige. Je suis perdu, où dois-je aller ?
Ah, le tableau de répartition des classes est là ! Voyons, où suis-je tombé ?
Me voilà, salle C 312, troisième étage. C'est bientôt l'heure, autant y aller tout de suite.
Des marches, des marches, des marches, trop de marches !! J'en ai déjà marre ! Et mince, le couloir part dans deux sens ! De quel côté est la salle ? Bon au hasard, à droite !
Raté ! C'était à gauche ! La rentrée commence mal.
Salle C 312, la toute dernière, bien au fond. Il y a quelqu'un devant, une fille avec un livre, assise par terre, personne ne la voit. Un peu comme moi...

Je me poste à côté de la porte, m'adosse contre le mur, gêné. Je voudrais lui parler, au moins lui demander son prénom, mais je n'ose pas la déranger dans sa lecture qui paraît si passionnante. Non, je dois bien me l'avouer, je n'ose pas lui parler, tout simplement.
La sonnerie retentit, le couloir qui était si calme se transforme en un torrent d'élèves qui se dirigent vers leurs salles de cours, en faisant partager leurs vacances à toutes les personnes qui se situaient à moins de vingt mètres d'eux. Je déteste être au milieu de la foule, j'ai toujours l'impression de manquer d'air et d'être oppressé. J'ai toujours détesté les humains.

Aujourd'hui c'est la rentrée, j'appréhende déjà !
Je sens que cette année va être pire que la précédente, bien pire oui, plus j'avance plus il y a de travail ! Aurais-je des amis ? J'en sais rien, c'est inquiétant. Pourquoi mes mains sont-elles aussi moites ? Je n'ai pas peur pourtant, enfin je ne crois pas... Peut-être un peu finalement.
Voilà le portail. Eh ben y'a beaucoup de monde qui s'agglutine ici ! Ah cette odeur ! La cigarette, quel horreur, ça me fait tousser, haleter, cracher, suffoquer, ça me tue quoi ! Faut que je passe en vitesse à l'intérieur.
Enfin, je peux respirer ! Je ne croyais pas un jour être aussi pressé d'entrer dans un lycée.
Il y a pleins de groupes d'amis, moi je ne connaît personne, je vois tous ces gens partout, ils se ressemblent tous, ça me donne le vertige. Je suis perdu, où dois-je aller ?
Ah, le tableau de répartition des classes est là ! Voyons, où suis-je tombé ?
Me voilà, salle C 312, troisième étage. C'est bientôt l'heure, autant y aller tout de suite.
Des marches, des marches, des marches, trop de marches !! J'en ai déjà marre ! Et mince, le couloir part dans deux sens ! De quel côté est la salle ? Bon au hasard, à droite !
Raté ! C'était à gauche ! La rentrée commence mal.
Salle C 312, la toute dernière, bien au fond. Il y a quelqu'un devant, une fille avec un livre, assise par terre, personne ne la voit. Un peu comme moi...

Je me poste à côté de la porte, m'adosse contre le mur, gêné. Je voudrais lui parler, au moins lui demander son prénom, mais je n'ose pas la déranger dans sa lecture qui paraît si passionnante. Non, je dois bien me l'avouer, je n'ose pas lui parler, tout simplement.
La sonnerie retentit, le couloir qui était si calme se transforme en un torrent d'élèves qui se dirigent vers leurs salles de cours, en faisant partager leurs vacances à toutes les personnes qui se situaient à moins de vingt mètres d'eux. Je déteste être au milieu de la foule, j'ai toujours l'impression de manquer d'air et d'être oppressé. J'ai toujours détesté les humains.

D'ailleurs, je ne comprend pas pourquoi on m'oblige à venir ici. Les gens me remarquent à peine, et m'oublient aussitôt. Il vaut mieux, mais un peu de compagnie ne me dérangerait pas, néanmoins... Je dois lui dire quelque chose, allez.

- Euh.. Salut. Tu lis quoi ?

Surprise, elle écarquille les yeux et me fixe du regard.

- Un livre, ça ne se voit pas? Répond-elle froidement.

Je dis rien, je suis plus blanc qu'un linge. Tellement blanc, qu'on croirait que je fais partie du mur. Ses grands yeux bleus me dévisagent encore et encore. Elle laisse échapper un sourire.

- C'est "Les Misérables", de Victor Hugo. Sa voix s'est adoucie.

Aujourd'hui c'est la rentrée, j'appréhende déjà !
Je sens que cette année va être pire que la précédente, bien pire oui, plus j'avance plus il y a de travail ! Aurais-je des amis ? J'en sais rien, c'est inquiétant. Pourquoi mes mains sont-elles aussi moites ? Je n'ai pas peur pourtant, enfin je ne crois pas... Peut-être un peu finalement.
Voilà le portail. Eh ben y'a beaucoup de monde qui s'agglutine ici ! Ah cette odeur ! La cigarette, quel horreur, ça me fait tousser, haleter, cracher, suffoquer, ça me tue quoi ! Faut que je passe en vitesse à l'intérieur.
Enfin, je peux respirer ! Je ne croyais pas un jour être aussi pressé d'entrer dans un lycée.
Il y a pleins de groupes d'amis, moi je ne connaît personne, je vois tous ces gens partout, ils se ressemblent tous, ça me donne le vertige. Je suis perdu, où dois-je aller ?
Ah, le tableau de répartition des classes est là ! Voyons, où suis-je tombé ?
Me voilà, salle C 312, troisième étage. C'est bientôt l'heure, autant y aller tout de suite.
Des marches, des marches, des marches, trop de marches !! J'en ai déjà marre ! Et mince, le couloir part dans deux sens ! De quel côté est la salle ? Bon au hasard, à droite !
Raté ! C'était à gauche ! La rentrée commence mal.
Salle C 312, la toute dernière, bien au fond. Il y a quelqu'un devant, une fille avec un livre, assise par terre, personne ne la voit. Un peu comme moi...

Je me poste à côté de la porte, m'adosse contre le mur, gêné. Je voudrais lui parler, au moins lui demander son prénom, mais je n'ose pas la déranger dans sa lecture qui paraît si passionnante. Non, je dois bien me l'avouer, je n'ose pas lui parler, tout simplement.
La sonnerie retentit, le couloir qui était si calme se transforme en un torrent d'élèves qui se dirigent vers leurs salles de cours, en faisant partager leurs vacances à toutes les personnes qui se situaient à moins de vingt mètres d'eux. Je déteste être au milieu de la foule, j'ai toujours l'impression de manquer d'air et d'être oppressé. J'ai toujours détesté les humains.

D'ailleurs, je ne comprend pas pourquoi on m'oblige à venir ici. Les gens me remarquent à peine, et m'oublient aussitôt. Il vaut mieux, mais un peu de compagnie ne me dérangerait pas, néanmoins... Je dois lui dire quelque chose, allez.

- Euh.. Salut. Tu lis quoi ?

Surprise, elle écarquille les yeux et me fixe du regard.

- Un livre, ça ne se voit pas? Répond-elle froidement.

Je dis rien, je suis plus blanc qu'un linge. Tellement blanc, qu'on croirait que je fais partie du mur. Ses grands yeux bleus me dévisagent encore et encore. Elle laisse échapper un sourire.

- C'est "Les Misérables", de Victor Hugo. Sa voix s'est adoucie.

Je lui sourit vaguement puis pense à autre chose. C'est important de connaître des grands classiques, mais quand même... Les misérables ! Faut avoir envie. Bon, j'ai établis un contact avec quelqu'un le jour de la rentrée, je me suis surpassé cette année ! En même temps elle n'a pas l'air bien bavarde, je ne sais pas si j'aurais des conversations très constructives. Le reste de la classe est là, ils ont l'air de tous se connaître. Il y a de ces horreurs !... Je me sens déjà seul. Ben voyons, mon prof est le dernier arrivé, comme toujours ! Un vieux qui sourit, on dirait un gentil papy. Comme on dit, les habit ne font pas le moine, mais cette fois j'espère que si ! La fille au livre s'est levée, ce qu'elle est grande.